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Une réorientation réussie dans les métiers de l’eau
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai obtenu une licence de biologie cellulaire et physiologie en 2009. J’ai ensuite suivi une première année de master en biologie de la santé, spécialité ‘pharmacie industrielle’ que j’ai abandonnée par manque d’intérêt pour le secteur. J’ai souhaité ensuite
me réorienter vers le domaine de l’environnement et j’ai fait des recherches de masters mais n’ai pas été retenue.
Après une année de recherche d’emploi infructueuse en 2011-2012, j’ai préféré me réorienter vers une formation professionnalisante, et j’ai cherché une licence adaptée à mon projet. Je me suis fait aider par un cabinet spécialisé en insertion professionnelle. Grâce à un conseiller, j’ai pu analyser le marché du travail, faire le point sur mes compétences, mes intérêts et motivations. Cela a confirmé mon choix de me tourner vers les métiers de l’eau. J’ai alors postulé dans trois formations, dont l’une était spécialisée dans les métiers de l’eau. C’est l’ig2e qui m’a donné une réponse positive en premier, donc j’ai foncé !
Le vécu de la formation La licence ‘Maîtrise des pollutions et nuisances’ est une formation généraliste qui m’a beaucoup apporté. Je m’attendais peut-être à davantage de contenus en eau. Finalement je m’aperçois que tout est très utile, même le HSE qui m’intéressait moins. Aujourd’hui, dans le cadre de la construction de stations d’épuration, j’utilise ce que j’ai appris en HSE, en particulier en sécurité (les gardes corps, le calcul de charges etc…). En ce qui concerne les enseignements en eau, je les ai trouvés très complets et particulièrement intéressants, notamment car ils sont assurés par des professionnels. Par contre, il m’a manqué au départ des notions de logiciels de dessin industriel, compétences pourtant indispensables au travail en bureau d’études.
Votre insertion dans les métiers de l’eau ?
J’ai cherché un stage dans le domaine de l’eau. J’ai ciblé les petits bureaux d’études et réalisé uniquement des candidatures spontanées. J’ai construit ma base de données d’entreprises à prospecter puis relancé systématiquement tous les contacts. C’est ainsi que j’ai été retenue chez CMES, un petit bureau d’études spécialisé dans la construction de stations d’épuration qui intervient essentiellement en sous-traitance de constructeurs. Suite à mon stage, j’ai été embauchée en tant qu’assistante ingénieur d’études. Je dimensionne et réalise les plans des ouvrages et les profils hydrauliques (calculs d’écoulement de l’eau), par dessin sur ordinateur, et participe à la rédaction de mémoires techniques dans le cadre des appels d’offres. Mes missions se réalisent sous la supervision de l’ingénieur en charge du projet. CMES est un petit bureau d’études constitué d’une équipe jeune et très polyvalente. Mon intégration s’est réalisée tout naturellement. Dès mon arrivée, je faisais partie de la société. Je ne me suis pas sentie stagiaire. Depuis octobre, j’ai été embauchée en CDI. Une vraie entrée dans la vie professionnelle, avec les heures supplémentaires qui vont avec et un bilan plus que satisfaisant
